Nous sommes le 05 avril 2014.
Premier RDV de l’année… 


Un test pour la saison qui arrive. J’ai fait le choix de faire peu de courses mais de m’aligner sur des parcours longs, difficiles et que je ne connais pas.

Aujourd’hui c’est donc le retour sur les tracés chronométrés après une année 2013 de pause (à part un petit 18 KM dans la Vanoise pour le fun).
29 Km, 1500 M de D+, c’est très bien pour me tester. Ce n’est pas ma meilleure préparation mais j’ai de bonnes sensations à l’entraînement.




Une fois à Annecy le vieux, c’est le circuit habituel du dossard, des 3 pipis de la peur, de l’échauffement et des 7 vérifications de mon sac.


Je traîne un peu et je me retrouve à la fin sur la ligne de départ. Bien pour éviter de partir trop vite, mal parce que ce sera autant de personnes à doubler.



Départ tranquillou en évitant de se faire bousculer par les Fangio qui se croient sur un 10 kil.
Ce n'est pas la top forme et même en queue de peloton, le rythme est rapide. Je commence tranquillement ma remontée en prenant parfois, et comme prévu, mon mal en patience dans les passages ou il est impossible de doubler. 



Au bout de 45 minutes, je suis toujours au même rythme, le cardio un peu au taquet mais les jambes sont enfin nickels.
Le tracé est vraiment varié et relativement roulant. Je prends vraiment du plaisir.
KM 9, nous sommes dans la grosse difficulté de la course, la montée de la montagne de Lachat. 700 M de D+ que je fais à un rythme de plus en plus soutenu jusqu’à trouver 2 ou 3 coureurs qui avancent à la même vitesse et avec qui je ferai les prochains KM.





Commence la descente, rapide, parfois très technique dans les lapiaz.
Je me ré-gale !! Que du bonheur, les pieds sont précis, je double du monde et je descends comme un cabri. Je sens bien que ça va fort… Peut-être trop.




Je suis à moins de 1 KM de la fin de la descente en arrivant à Dingy St-Clair. 
Arrive une vieille complice qui me suit régulièrement sur certaines courses. Une douleur aux adducteurs gauches. 
En général, ça se termine en crampes, 10 mètres en claudiquant, une bonne dose de serrage de dent et je repars en attendant que ça passe.
Là, c’est différent. La douleur est plus pointue, plus forte et m’arrête net. Je veux me persuader que c’est une crampe mais je sais que c’est plus sévère.
Je suis au KM 16, il en reste 13.

Je termine la descente avec la tête qui tourne, passe devant les bénévoles en boitant et en me disant que c’est trop douloureux, que je vais abandonner.
Et puis… Je traverse la route et commence l’ascension de la seconde difficulté de la journée.


Restera 13 KM de galère, de questionnements et d’inquiétudes sur le reste de la saison (mais pas assez pour me faire abandonner pourtant). 
13 KM à me faire doubler, voir bousculer et comble du fair play, pousser jusqu'à la chute par deux fois.
Je termine toujours en boitant et sans m’arrêter au ravito, sans attendre les résultats. Je quitte mon sac à dos et je prends le volant pour vite m’éloigner de cette course.

Au bilan sportif : Je termine en 4h01 en 238 ième positions sur 440 arrivants. Presque dans la première moitiée en ayant marché pendant 13 KM. Je n’ose pas imaginer le résultat que j’aurais fait sans cette blessure.

Au bilan médical : Elongation sévères des adducteurs sans déchirures. 1 mois d’arrêt et des séances de kiné.


Après analyse des pourquoi, je vois plusieurs réponses. 
D’abord un manque flagrant de puissance, indispensable en descente surtout à ces allures.
Ensuite, très certainement des erreurs au niveau de l’alimentation avec des changements au niveau des produits. Je les ai pourtant testés en entraînement, mais après avoir fouillé sur le net, je me suis aperçu que les apports en compléments étaient beaucoup plus faibles avec ces nouveaux produits. Retour donc aux traditions et aux produits Overstims.


La suite.... Reprise de l’entraînement dès le GO de mon kiné (qui en passant, a pas mal de victoires en trail à son actif).

Météo de Béziers (34)

Météo de Chamonix (74)